dimanche 16 septembre 2012

Bilan andalou


-1 500 kms parcourus en 2 semaines : les distances entre les grandes villes sont courtes et les structures routières sont vraiment de bonne qualité.
- bon à savoir : depuis le 01/07, les taxes ont augmenté en Espagne et le cout de la vie avec. L'Andalousie est une  région toujours très visitée, et les prix s'en ressentent.
L'essence est au même tarif qu'en France, de même que la restauration. Il n'y a vraiment que dans les petits villages que l'on retrouve des prix plus doux qu'en France. Les prix indiqués n'incluent pas toujours la TVA.
Il faut prévoir le budget pour le stationnement. Dans beaucoup de villes andalouses, les hôtels situés en centre historique ne disposent pas de parking (malgré ce qu'ils annoncent!). Il faut donc garer sa voiture dans le parking public le plus proche. Les tarifs peuvent être surprenants (20,4 € à Cadix pour moins de 24 heures).
Eviter de vous embarquer avec votre voiture dans les centres historiques, au risque de vous retrouver dans des situations délicates : beaucoup de ruelles très étroites ou piétonnes et des sens uniques de circulation qui vous donnent vite des coups de sang. 

Avec tous ces petits conseils et astuces, vous apprécierez pleinement tout comme nous votre prochaine balade en terres andalouses. 

samedi 15 septembre 2012

Es el último día


Cadix a une vraie vie nocturne. Pour notre dernière soirée, nous avons été servis : beaucoup, beaucoup de monde concentré sur les petites places du centre historique. D'ailleurs difficile de trouver une place en terrasse. Nous y arrivons finalement et pouvons ainsi profiter pour la dernière fois de l'ambiance espagnole.
C'est beaucoup plus calme à 9h30 quand nous quittons l'hôtel et redéposons les valises dans le coffre de la voiture. Une heure et demi de promenade et de découverte des principaux monuments et bâtiments historiques du cœur de Cadix puis direction la playa de la caleta. Nous avons un peu de temps pour nous prélasser. Les garçons tentent le bain mais l'eau est trop fraiche et pas assez claire! Retour sur le sable, où nous terminons notre nuit. Vers midi, nous quittons la plage et terminons le tour de visite de Cadix.
Nous en avons pour un peu plus d'une heure et demie pour rejoindre l'aéroport de Séville. Trajet qui nous paraitra un brin longuet car nous empruntons la nationale, sur laquelle les limitations de vitesses varient régulièrement de 60 à 80 km/h. On y arrive enfin et sommes tout de suite dans le four sévillan. Un bon 36° à notre descente de voiture climatisée, ça fait tout drôle. Rendre la voiture est un peu olé-olé (c'est normal, c'est le pays qui veut ça), la prise et le retour des véhicules se faisant au même endroit. Ça va qu'il n'y a pas foule car ce n'est vraiment pas étudié. Tout se passe nickel, la voiture passe le check-in sans souci. Nous n'avons maintenant plus qu'à patienter et espérer que notre vol sera à l'heure.
17h45, décollage comme prévu. 2 heures plus tard, nous nous posons à Orly. Fin d'une quinzaine, placée sous le signe de l'histoire, de la culture mais surtout de la détente et du bien-vivre.


Sur le Campo del Sur, vue de la cathédrale 

Playa de la Caleta

La cathédrale

Plaza de Las Flores

Ruelle du vieux cadix

Plaza Espana


vendredi 14 septembre 2012

La Costa de Luz

Réveil de bonne heure, car nous avons une contrainte horaire. Nous avons réservé une petite croisière en bateau sur le Guadalquivir dans le parc national de la donana. Il faut absolument retirer les billets avant 9h30, malgré une réservation faite par internet il y a quelques mois et une confirmation téléphonique hier. Nous avons une trentaine de kilomètres à faire mais préférons assurer le coup. Nous sommes une petite cinquantaine de personnes sur le bateau. C'est parti pour 3 heures de navigation, entrecoupée par 2 petits arrêts pour découvrir les habitations des anciens résidents, avant le classement de la zone en 1969 en parc national, et une faune aquatique dans une zone marécageuse du parc. En fait, étant à la fin de l'été, tout est plus ou moins asséché et nous ne verrons pas vraiment beaucoup de sortes d'oiseaux. Mais nous profitons de la quiétude de la balade et apprécions les différents paysages traversés dans le parc. De retour au port, nous optons pour la pause déjeuner.
L'après-midi est consacré à la visite de Vejer de la Frontera, à une petite centaine de kilomètres de là. Le village est très réputé. Visite faite, en effet, il vaut le coup d'oeil. Retour sur Cadix, où nous dormons ce soir. Nous arrivons à 18h15 à Cadix mais les ennuis vont commencer. Comme d'habitude, tout est en sens unique dans le quartier historique, où se situe notre hôtel. C'est un binzz sans nom pour trouver l'hôtel. Enfin nous le localisons mais nous sommes juste engagés dans une rue réservée aux riverains possédant un garage! Nous avons loupé le panneau mais comprenons rapidement ensuite pourquoi : elle débouche sur 2 rues piétonnes. L'hôtel est justement situé dans l'une d'entre elle. Nous arrêtons la voiture et Laurent se rend à l'hôtel pour leur demander conseil. C'est simple. Il faut juste tout redescendre en marche arrière, en évitant piétons, mobylettes et poubelles. Tout ça dans une rue large comme un mouchoir de poche. Une vraie gageure que réussit Gilles au volant, assisté de Laurent dehors pour le guider. Enfin dans le bon sens de la marche, nous garons la voiture dans le 1er parking public venu. De toutes façons, contrairement à ce que l'hôtel annonçait, il ne dispose d'aucun parking particulier. On comprend mieux quand on a vu ou il est situé. Du coup cette mésaventure nous a occupée un peu et surtout donné chaud. On abandonne l'idée de la plage pour une bonne douche. Avant d'aller dîner, nous ferons un tour dans le Cadix historique. Du coup, on est en plein dedans et on peut tout faire à pied. Il faut quand même bien que l'on ait une petite  contre-partie.





Parc national de la Donana




Vejer de la Frontera




jeudi 13 septembre 2012

La route des villages blancs

8h30, rendez-vous au petit-déjeuner servi à l'hôtel. Nous avons une journée bien remplie : partir dans les montagnes à la découverte des villages andalous typiques. La route n'est pas forcément tres longue mais sera très accidentée et sinueuse.
1er arrêt dans le village de Setenil de las Bodegas, caractérisé par ses maisons creusés directement dans le flanc de la montagne. Nous garons la voiture à l'entrée du village car les ruelles et la roche apparente ne laissent pas forcément la place au passage d'une voiture. Nous souhaitons la rendre dans le meilleur état possible samedi chez Hertz... Nous redescendons vers Ronda pour aller visiter la Cueva de la Pileta. Il s'agit d'une grotte avec des peintures rupestres de plus de 25 000 ans. Nous patientons un petit peu car la visite ne se fait qu'en groupe. Une heure de commentaires pour 500m de galeries ouvertes au public. La visite nous plait bien. Evidemment, impossible de faire des photos pour préserver au mieux les peintures. La visite se fait quasi dans l'obscurité, éclairée seulement par quelques lampes électriques que portent les visiteurs volontaires. Gilles est notre lumière (au moins le temps de la visite). Seul le guide a une lampe à gaz pour éclairer correctement les endroits les plus intéressants. Nous sommes accompagnés par quelques chauve-souris. Il est 13h10 lorsque nous retrouvons le soleil et la chaleur. Ça change des 15° à l'intérieur de la grotte... Nous partons pour  Zahara de la Sierra, village surplombant un paysage de collines verdoyantes (c'est aussi ça l'Andalousie) et un lac de barrage aux eaux turquoises. C'est là que nous decidons de faire la pause déjeuner. Nous déambulons au gré des petites ruelles. Le village est joli. De nouveau la voiture et quelques dizaines de kilomètres à monter, descendre et s'accrocher car ça tourne dur. 2 voitures passent tout juste. Encore un peu de souvenirs de Crête, mais la qualité du revêtement des routes n'a rien à voir avec celle des routes crétoises. Grazalema est notre prochain arrêt. Rues pavées, façades des maisons et fenêtres protégées par de grosses grilles en fer forgé, jolis panneaux de céramique racontant la vie et le folklore locaux, Grazalema est tout aussi intéressant et pittoresque que les villages précédemment visités. Dernier arrêt prévu : la visite d'Arcos de la Frontera, village perché sur un promontoire rocheux surplombant le Rio Guadalete. Nous garons la voiture en bas de la colline car là encore, il est quasi impossible pour des non initiés de circuler dans la vieille ville. Ça grimpe dur, même vraiment tres dur. Nous montons jusqu'à la Plaza del Cabildo, qui offre une vue magnifique sur la plaine en contrebas. Mais c'est la fin de journée et nos jambes ont bien du mal à nous porter. Surtout que ce n'est que pentes abruptes sur des pavés disjoints. Nous admirons les vestiges de maisons médiévales avec des portes et des arches superbes, dans les ruelles tout autour de la Plaza.. Puis estimons que nous en avons assez vu. Il reste 50 kms pour rejoindre l'hôtel à El Puerto de Santa Maria. Il est 20h30 quand nous profitons de la piscine sur le toit terrasse. Délectation suprême!!! Nous avons le temps avant le dîner...



Setenil de las Bodegas





Zahara de la Sierra


Grazalema

Arcos de la Frontera

Arcos de la frontera : plaza del Calbildo

mercredi 12 septembre 2012

De Malaga à Ronda

La soirée dans le vieux Malaga nous a permis de voir de très beaux bâtiments et des places avec un réel cachet. Le centre historique est donc plutôt agréable à voir, contrairement à nos 1ères impressions.
Nous n'en verrons de toutes façons pas plus car ce matin, nous prenons la route avec en destination finale la ville de Ronda. Nous faisons un arrêt dans la station balnéaire bien connue Marbella. Ce qui nous intéresse, ce ne sont pas les yachts des milliardaires mais le vieux Marbella réputé être un petit bijou. Et c'est vrai que c'est adorable. Cela se résume à un beau quartier aux maisons blanches et aux balcons fleuris, organisé autour d'une place principale, la place des orangers. On s'y arrêterait bien mais ce n'est pas l'heure de la pause déjeuner.
On reprend la route pour Ronda. C'est de la route de montagne qui nous offre de très belles vues. D'abord bien arborée, la montagne se désertifie de plus en plus. Et la chaleur gagne...
Ronda est une ville perchée sur une falaise, à plus de 700m d'altitude. Elle est coupée en deux par un vertigineux ravin, El Tajo, qui délimite la vieille ville de la ville moderne. Un pont, El puente nuevo a été construit au XVIII et relie ainsi les 2 parties de la ville. Très sportive, la descente au pied du pont. Mais encore plus la remontée! Petit coup de chaud vite calmé par l'achat de grazinados, boissons à base de glaçe pillée et de couleurs pétantes. Bref, un truc à vous ruer sur la 1ère bouteille d'eau venue, votre verre à peine terminé. On se balade tranquillement, en passant d'une ruelle dans une autre. La vieille ville vaut vraiment le détour. Retour dans la dure réalité des choses: la pause glace. Il est 18h30. Faut bien ça pour tenir jusqu'à 22h, heure du prochain repas !


Le vieux Marbella



Marbella : place des orangers

Ronda

Le puente nuevo


Devant les arènes

Vieille ville

Vue sur la ville moderne

Dans la vieille ville



Ville moderne : place Socorro

mardi 11 septembre 2012

Malaga : On aime ou on n'aime pas

Nous sommes tellement bien acclimatés au rythme espagnol, qu'il est 10h30  quand nous sommes enfin prêts. Pour notre défense, le petit déjeuner est servi de 9h à 13h. Nous prenons la voiture pour nous rendre au parc naturel de El Torcal, situé à une quarantaine de kilomètres de Malaga. La fin de parcours se fait au travers de formations karstiques. La route nous rappelle celles empruntées maintes fois en Crête : sinueuses à souhait. À notre arrivée sur le parking du centre d'informations du parc, nous sommes surpris par le nombre de voitures. L'endroit est connu et visité. Après avoir acheté la carte du sentier que nous allons emprunter, nous partons pour 2h de rando. Après les souvenirs de Crete, ce sont ceux des états-unis qui nous reviennent en mémoire. On se croirait dans le parc des Needles. Les chaussures de marche sont recommandées car ce n'est pas un sentier mais plutôt un tracé balisé entre les formations rocheuses. Nous sommes ravis de notre petite virée. Nous quittons le parc à 14h30 et décidons de manger sur la route du retour vers Malaga. Malheureusement, oui nous ne trouvons pas de petite taverne ouverte dans les 2 villages perdus que nous traversons avant de rejoindre l'autoroute. Nous finissons dans une station service, et mangeons de bon cœur des sandwichs. Ça nous change de nos pauses-déjeuner habituelles...
Passage par l'hôtel, pour mettre la tenue qui va bien car direction la plage. Malaga ne nous inspire pas vraiment. Le bord de mer est assez hideux malgré de grandes allées piétonnes bordées de palmiers. En fin de journée, nous prenons nos billets pour la visite de l'Alcazaba, la forteresse qui surplombe la ville. Des remparts, nous nous rendons mieux compte de sa disposition. Nous rentrons à l'hôtel par les petites rues du vieux Malaga, concentrées autour de la cathédrale. Des places animées avec bars et restaurants donnent une image plus sympa de la ville. Malgré tout, Malaga ne fera pas partie du top 3 de nos villes préférées durant ce voyage.

Vue de la vallée du parc de El Torcal

Le parc de El Torcal






Le pouce


Le chameau



Alcazaba

Ruines d'un théatre romain


Les arènes

La cathédrale